top of page
Rechercher
Photo du rédacteurMaurice Coton

Les irremplaçables

Dernière mise à jour : 9 mars 2021

Quelles relations ou correspondances entre le poème précédent, N'est poète que celui qui le désire", écrit au début des années 1970, et les deux poèmes du mois d'octobre 2019 qui suivent ? A mon corps défendant, comme en me protégeant presque d'en être l'auteur, j'expliquerais qu'ils dressent tous les trois un portait final de moi-même dans un temps indéterminé, peut-être celui de la poésie qui coule dans mes veines. Non pas vingt-quatre heures par jour, mais chaque fois que je m'empare d'un bout de papier pour griffonner et polir quelques vers. Dans ce sens, j'ose me servir d'expressions équivoques, comme Les irremplaçables et Qui suis-je, pour me confondre avec mon époque, sans pour autant m'y laisser prendre.

LES IRREMPLAÇABLES


Cerbères qui trépassèrent

Serviteurs écervelés

Certains en cercles serrés

Cernés par des adversaires

Émissaires de faussaires

Tous leurs viscères macèrent

En concerts de serpillières

Qui observent l’heure acerbe

Où s’érigent leurs cercueils


QUI SUIS-JE


Adieu tout ce qui m’oblige

Je ne dirai plus qu'y puis-je

Pour m’affranchir des litiges

Je n’irai pas plus loin dis-je

Que l’horizon qui se fige

Lorsque mes cils sur leurs tiges

Voient mille ciels de prestige

Sans critiquer qu’on exige

D'obéir à qui dirige



105 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout

Petit

La guerre

1 Comment


Vince
Nov 29, 2019

Sûr que mon ire en remplace avec ses faux airs de faussaire et la faux en l'air envers et contre tout.

L'Iran place des fosses ou errent de pauvres hères savants bavant le sang.

Sur la place, cent nigauds lents piétinent devant les tinettes et s'en retournent au trot.

les sens décents à cent pour cent aux essences et sans ciel ascendant contre moi et à mon corps défendant.

Ces sans dents aux rares centimes triment et apportent leurs rages et leurs maigres tributs au tribunal du capital.

Like
bottom of page